• Les députés à la Douma (chambre basse du Parlement russe) sont indignés par la nouvelle sur le déroutement de l’avion du président bolivien Evo Morales qui a dû se poser à Vienne.

    Parti de Moscou mardi soir pour La Paz, l’avion a dû changer sa route en catastrophe car plusieurs pays européens lui ont refusé d'entrer dans leur espace aérien. En cause : une rumeur sur le fait que l'informaticien Edward Snowden, qui a révélé l'espionnage à grande échelle des Etats-Unis, toujours bloqué à l'aéroport de Moscou, était à bord, en compagnie du chef de l'Etat, prêt à lui accorder un asile politique.

    « Toutes les normes du droit international sont bafouées. Je suis choqué », a déclaré à ITAR-TASS Léonide Kalachnikov, premier vice-président de la Commission des affaires internationales.

    « C’est odieux », « toutes les bornes ont été dépassées », fulmine-t-il. « Un chef de l’Etat bénéficie de l’immunité incontestable. Cet incident, c’est un diktat des plus cyniques, pour que les autres se tiennent pour avertis ». Le député ne doute pas que « les Etats-Unis sont derrière tout ça ».

    La France et le Portugal ont interdit le survol de leurs territoires, et l’avion présidentiel s’est trouvé bloqué, indique la télévision latino-américaine Telesur. Le Falcon d'Evo Morales a donc dû se poser à Vienne. Edward Snowden n’était pas à bord.


    votre commentaire
  • Les auteurs du « détournement scandaleux de l’avion » du président bolivien Evo Morales devront assumer la responsabilité des incidents qui risquent d’arriver au chef de l’Etat pendant le voyage, a déclaré mercredi l’ambassadrice de Bolivie en Russie, Mme Maria Luisa Ramos Ursagaste, sur le plateau de Russia Today.

    « A partir de ce moment, la responsabilité de n’importe quel incident qui puisse arriver au président Evo Morales au cours de son voyage, incombe aux pays qui ont organisé le 2 juillet ce détournement scandaleux de l’avion du président Evo Morales », a-t-elle souligné.

    « Nous voulons mettre en garde la communauté mondiale contre les conséquences catastrophiques de cette politique qui sont un outrage à la dignité de n’importe quel homme ou pays, a déclaré la diplomate. Nous nous sentons en danger car la politique actuelle des Etats-Unis et de leurs alliés de l’OTAN est une tentative de se garantir la sécurité au frais des autres ».

    « Je parle en l’occurrence de la sécurité du numéro un de notre pays, et le danger est bien réel », a ajouté Mme Ursagaste.


    votre commentaire
  • N’importe quel pays a le droit de disposer librement de son espace aérien, affirme-t-on à la Compagnie publique d’organisation des transports aériens de Russie. ITAR-TASS a reçu ces explications en réponse à la question de savoir si une autorisation de survoler le territoire d’un pays pouvait ou non être retirée alors que l’avion était déjà dans les airs.

    « Oui, c’est possible. Chaque pays a le droit de prendre telle ou autre décision concernant l’utilisation de son espace aérien souverain à n’importe quel moment, a dit le porte-parole de la Compagnie, Nikolaï Ivachov. Cette décision pourrait être dictée par des raisons de sécurité ou les risques engendrés par le vol de l’avion ».

    L’avion du président bolivien Evo Morales a dû changer sa route en catastrophe pour se poser à Vienne, mardi soir, après que l’Espagne, le Portugal, la France et l’Italie lui ont refusé d’entrer dans leur espace aérien. En cause : une rumeur sur le fait que l'informaticien Edward Snowden, qui a révélé l'espionnage à grande échelle des Etats-Unis, toujours bloqué à l'aéroport de Moscou, était à bord, en compagnie du chef de l'Etat, prêt à lui accorder un asile politique.


    votre commentaire
  • L'avion du président bolivien Evo Morales n'a pas été inspecté après avoir été contraint à faire escale à Vienne, contrairement à ce qu'ont annoncé les autorités autrichiennes, a déclaré mercredi le ministre bolivien de la Défense Ruben Saavedra.

    Personne n'est monté à bord pour vérifier si Edward Snowden, l'informaticien recherché pour espionnage aux Etats-unis, s'y trouvait ou non parce que le chef de l'Etat s'y est opposé, a-t-il expliqué.

    Selon le vice-président bolivien Alvaro Garcia, des responsables se sont toutefois présentés à la porte de l'appareil.


    votre commentaire
  • L'affaire autour de l'informaticien américain en fuite Edward Snowden fait des vagues en Europe, comme en témoigne un couac mercredi entre Paris et Berlin, de même que les péripéties du président bolivien Evo Morales, contraint à une escale forcée à Vienne.

    Mercredi, la porte-parole du gouvernement français Najat Vallaud-Belkacem a plaidé pour une "suspension temporaire" des négociations entre l'UE et les Etats-Unis sur un accord de libre-échange, en raison des révélations sur l'espionnage des Américains en Europe. Côté allemand, on soutenait en revanche un démarrage des négociations la semaine prochaine comme prévu.

    L'ancien consultant de la puissante Agence américaine de sécurité nationale (NSA) est à l'origine des révélations fracassantes sur un programme américain secret de surveillance des communications mondiales.

    Invisible depuis son départ de Hong Kong il y a 11 jours, il a permis la publication le week-end dernier de nouvelles informations sur l'espionnage des communications de l'Union européenne, provoquant la colère des Européens.

    Soupçonné d'avoir emmené avec lui Edward Snowden, le président bolivien Evo Morales, en provenance de Moscou, a dû faire une escale forcée de 13 heures à Vienne après que plusieurs pays européens eurent interdit à son appareil de survoler leur espace aérien.

    Il a finalement pu quitter la capitale autrichienne mercredi en fin de matinée. Son avion s'est posé dans l'après-midi aux Canaries pour une escale technique avant de regagner la Bolivie.

    "C'était quasiment comme un enlèvement de près de 13 heures", a protesté le président bolivien, furieux, lors d'une conférence de presse à l'aéroport autrichien. Il a notamment pointé du doigt la France, l'Italie, le Portugal et l'Espagne qui ont, selon La Paz, refusé à son avion le survol de leur territoire.

    Il s'agit "d'une erreur historique", a-t-il lancé, "d'une provocation (...) envers la Bolivie et toute l'Amérique latine, c'est une agression envers l'Amérique latine".

    La colère de ce pays andin s'est aussi exprimée dans la rue à La Paz où une centaine de manifestants ont brûlé un drapeau français et jeté des pierres sur l'ambassade de France.

    L'imbroglio diplomatique s'est produit quelques heures après que M. Morales a déclaré, en marge d'une visite mardi à Moscou, que son pays était prêt à accueillir le fugitif recherché pour espionnage par les Etats-Unis, et réfugié actuellement dans un aéroport à Moscou.

    Le président bolivien aurait dû regagner La Paz mardi dans la soirée mais son appareil a été contraint d'atterrir à Vienne. Plusieurs pays européens ont, selon la Bolivie, refusé dans un premier temps que l'appareil de M. Morales traverse leur espace aérien, soupçonnant qu'Edward Snowden se trouvait à bord de l'avion présidentiel, ce qui a été démenti par La Paz et les autorités à l'aéroport de Vienne.

    Des policiers autrichiens sont montés pour un contrôle à bord de l'appareil une fois que ses occupants l'avaient quitté, en accord avec le pilote et Evo Morales, ont indiqué des porte-parole des ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur. Mais l'avion n'a pas été fouillé, car il n'y avait "aucune raison légale pour une fouille", a précisé à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Karl-Heinz Grundböck.

    A La Paz, le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca, a critiqué "les rumeurs infondées sur la présence de M. Snowden dans cet avion", déplorant un "énorme mensonge".

    "Nous voulons exprimer notre mécontentement, car la vie du Président a été mise en danger", a-t-il dit.

    L'ambassadeur bolivien auprès de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Sacha Llorenti, a déclaré à Genève que la Bolivie avait "mis en oeuvre une procédure pour dénoncer ces faits devant le secrétaire général de l'ONU".

    M. Morales a reçu le soutien de ses alliés en Amérique Latine. Ricardo Patino, ministre des Affaires étrangères de l'Equateur, l'un des 21 pays où Snowden a demandé l'asile politique, a notamment estimé que "cela semblait être une terrible offense au président Morales".

    Edward Snowden a essuyé mardi un refus de la part de nombreux pays auxquels il a demandé l'asile politique. En contact étroit avec de nombreuses capitales, les Etats-Unis ont dit avoir "bon espoir" que l'ex-consultant de la NSA rentre aux Etats-Unis.


    votre commentaire
  • Le pilote de l'avion du président bolivien Evo Morales a demandé la permission d'atterrir à Vienne pour une difficulté technique, rapportaient mercredi soir les médias autrichiens, alors que M. Morales affirme avoir été forcé à faire escale pour des raisons politiques.

    Le journal du soir de la télévision publique ORF2 a diffusé une conversation entre le pilote et la tour de contrôle de l'aéroport de Vienne, où il demande la permission d'atterrir car la jauge d'affichage du carburant est défectueuse.

    Le président bolivien a dû faire une escale forcée de 13 heures dans la capitale autrichienne, selon La Paz, parce que la France, l'Italie, l'Espagne et le Portugal ont interdit à son appareil de survoler leur espace aérien.

    Evo Morales, qui rentrait de Moscou à La Paz et devait faire une escale de ravitaillement, était soupçonné de voyager avec Edward Snowden, l'ancien consultant de la puissante Agence américaine de sécurité nationale (NSA), recherché dans son pays pour avoir fait des révélations sur un programme secret de surveillance des communications mondiales.

    M. Morales avait déclaré mardi à Moscou que son pays était prêt à accueillir le fugitif recherché pour espionnage par les Etats-Unis, et réfugié actuellement dans un aéroport à Moscou.

    Evo Morales a qualifié d'"erreur historique" et de "provocation (...) envers la Bolivie et toute l'Amérique latine" l'attitude des pays concernés.

    La France a fait part mercredi à la Bolivie de ses "regrets", évoquant un "contretemps". L'Espagne a souligné mercredi qu'elle avait, dès mardi, donné une première fois l'autorisation de survoler son territoire, et qu'elle avait renouvelé mercredi cette autorisation. Le Portugal a invoqué des "considérations techniques" qui empêchaient l'atterrissage pour un ravitaillement mais pas le survol.


    votre commentaire
  • Les réactions d'indignation continuaient de s'exprimer mercredi en Amérique latine, après l'escale imposée la veille à l'avion du président bolivien Evo Morales, des pays européens lui ayant refusé l'accès à leur espace aérien.

    Après les alliés traditionnels - l'Equateur et le Venezuela -, l'Argentine ou encore le Chili ont exprimé leur mécontentement et leur solidarité avec leur homologue bolivien, de mêmes que deux organisations régionales, l'Alba et l'Unasur.

    "Le gouvernement du Chili regrette et refuse le traitement auquel a été soumis le président de la Bolivie", indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le pays "lance un appel à éclaircir ce qui s'est passé".

    Le gouvernement chilien a demandé, en outre, que dans des cas comme celui-ci, "les normes du droit international soient respectées, ainsi que le traitement qu'il se doit à l'avion d'un chef d'Etat".

    Le Chili et la Bolivie n'ont pourtant plus de relations diplomatiques depuis 1978, en raison de l'absence d'accord sur la demande bolivienne d'accès à la mer, perdu lors d'une guerre à la fin du 19e siècle.

    A Buenos Aires, la présidente argentine Cristina Kirchner a estimé qu"'un avion disposant d'une immunité absolue a été illégalement détenu dans la vieille Europe, ce qui constitue un vestige du colonialisme que nous pensions totalement dépassé. Ca n'a pas été seulement une humiliation pour la Bolivie, mais pour toute l'Amérique du Sud", a-t-elle déclaré lors d'une cérémonie officielle.

    L'Union des nations sud-américaines (Unasur, qui regroupe 12 pays), a fait part de sa "solidarité" et de son "indignation" face à des actes qui ont "mis en danger la sécurité" de M. Morales et de son entourage, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères du Pérou, qui exerce la présidence tournante de l'organisation.

    Depuis Caracas, l'Alba (Alliance bolivarienne pour les peuples, qui compte huit membres autour du Venezuela) a critiqué "une situation grave due à l'impérialisme nord-américain et ses alliés européens".

    La veille, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua avait dénoncé "un attentat contre la vie du président Morales" et son homologue équatorien Ricardo Patiño "une terrible offense".

    Le Brésil en revanche, qui avait annoncé lundi qu'il n'étudierait pas la demande d'asile de M. Snowden, n'a pas réagi officiellement aux péripéties du président bolivien.

    Mercredi, le vice-président bolivien Alvaro Garcia a annoncé lors d'une conférence de presse que "plusieurs présidents latino-américains" se réuniraient jeudi sur ce sujet à Cochabamba (centre).

    Mardi soir, le président Morales s'est vu contraint d'effectuer une escale de 13 heures en Autriche après que la France, l'Italie, l'Espagne et le Portugal eurent interdit à l'avion présidentiel bolivien de pénétrer dans leur espace aérien.

    D'après la Bolivie, ces pays suspectaient la présence à bord de l'informaticien américain Edward Snowden, recherché par les Etats-Unis pour espionnage, ce que La Paz a démenti.


    votre commentaire
  • Les actions de la France et du Portugal, qui ont fermé leur espace aérien à l'avion du président bolivien Evo Morales suite à une rumeur concernant la présence d'Edward Snowden à bord, constituent une violation flagrante des normes du droit international, a déclaré mercredi l'avocat Alexandre Glouchenkov à l'Agence russe d'information juridico-légale.

    "Il s'agit d'une démarche plus politique que juridique", estime Me Glouchenkov.

    Selon lui, si l'on fait abstraction des "considérations politiques qui poussent les Etats à adopter telle ou telle décision, le passage des aéronefs au-dessus du territoire d'un Etat étranger est réglementé par les normes internationales de l'aviation civile".

    Dans la nuit de mardi à mercredi, la France et le Portugal ont fermé leur espace aérien à l'avion du président bolivien Evo Morales qui revenait d'un sommet des pays exportateurs de gaz organisé à Moscou. Les autorités de ces deux pays européens soupçonnaient la présence de l'ex-agent de la CIA Edward Snowden à bord de l'appareil.

    Au moment où cette décision a été annoncée, l'avion avait déjà volé pendant trois heures et demie. Il a dû atterrir à Vienne, en Autriche, pour se ravitailler.

    Après que le chef de la diplomatie autrichienne a confirmé l'absence du transfuge américain à bord de l'avion présidentiel, Paris et Lisbonne ont donné le feu vert au survol de leur territoire.


    votre commentaire
  • La présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner a qualifié d'"impunité inadmissible" le comportement de la France et du Portugal, qui ont interdit le survol de leurs territoires à l'avion du chef de l'Etat bolivien Evo Morales, rapportent mercredi les médias argentins.

    "On a vraiment l'impression que tout le monde est devenu fou. Un chef d'Etat et son avion bénéficient d'une immunité totale. Une telle impunité est inadmissible", a écrit Mme Kirchner sur son compte Twitter.

    La France et le Portugal ont fermé mardi leur espace aérien à l'avion du président bolivien Evo Morales qui rentrait dans son pays en provenance de Moscou, Paris et Lisbonne ayant soupçonné la présence de l'ancien agent de la CIA Edward Snowden à bord de l'appareil qui a dû se poser à Vienne, en Autriche, trois heures et demie après son décollage. Après que le chef de la diplomatie autrichienne a confirmé l'absence de l'agent fugitif parmi les passagers de l'avion présidentiel, Paris et Lisbonne ont finalement donné leur feu vert au survol de leur territoire.

    Ce comportement de pays européens ayant interdit le survol de leur territoire suscite une indignation croissante en Amérique latine.

    L'ex-employé de l'Agence nationale de sécurité (NSA) et de la CIA, l'analyste Snowden, est recherché par les Etats-Unis pour ses révélations fracassantes sur le programme d'espionnage américain.

    Trois chefs d'accusation, dont chacun pourrait lui coûter jusqu'à 10 ans de prison, sont retenus contre M.Snowden aux Etats-Unis. Il est notamment accusé de transfert illégal d'informations relevant de la sécurité nationale, de transfert prémédité de renseignements secrets et de détournement de patrimoine public.

    En provenance de Hong Kong, il serait coincé depuis plus d'une semaine à l'aéroport Cheremetievo de Moscou, son passeport ayant été annulé par les Etats-Unis.


    votre commentaire
  • Mardi 2 juillet, l'avion d'Evo Morales, de retour d'une réunion des pays producteurs de gaz naturel à Moscou, a été bloqué à Vienne, en Autriche. La France, l'Espagne, l'Italie et le Portugal, sur le point d'être survolés par son avion, ferment leur espace aérien. Motif : l'avion présidentiel est soupçonné de transporter Edward Snowden. L'arrêt s'éternise ; Evo Morales s'oppose à la fouille de l'appareil. Après plusieurs imbroglios diplomatiques, le président bolivien pourra finalement décoller en fin de matinée, et survoler les pays qui s'y étaient auparavant opposés.

    L'épisode, pour le moins confus, a provoqué l'ire des dirigeants politiques latino-américains. Une colère que certains ont exprimée sur Twitter. A l'image du président vénézuélien Nicolas Maduro, également présent à Moscou lundi, qui a dénoncé une "violation de toutes les règles d'immunité qui protègent les chefs d'Etats" ou non de "l'obsession impérialiste".

     

     

    Sur le réseau social, la personnalité politique la plus prolixe est la présidente argentine, Cristina Kirshner. En direct, elle tweete comment Rafael Correa, le président équatorien, lui a appris par téléphone l'odyssée d'Evo Morales.

     

     

    "Salut Rafa, comment vas-tu ?" Il me répond, contrarié et angoissé. "Tu ne sais pas ce qui se passe ?"

     

     

    "Non, que se passe-t-il ?" Je suis distraite. Etrange, car je suis toujours attentive... et vigilante. Mais je sortais à peine d'une réunion.

     

     

    "Cristina. Ils ont arrêté Evo et son avion, et ils ne le laissent pas quitter l'Europe."

     

     

    "J'appelle Evo. A l'autre bout du fil, sa voix, tranquille, me répond. 'Salut camarade, comment vas-tu ?' Il me demande à moi comment je vais !"

    "SÉQUESTRATION IMPÉRIALISTE"

    Une colère des dirigeants politiques relayée dans les médias boliviens, dont certains sont pourtant notoirement opposés à la politique menée par leur président. A l'image du quotidien El Mundo, qui a largement retransmis l'indignation du vice-président bolivien, Alvaro Garcia.

    "Le président (...) est séquestré en Europe par l'impérialisme. Le mensonge proféré par l'impérialisme (...) a séquestré la vérité, la dignité des peuples ; les puissances étrangères, comme ils le firent il y a 500 ans, agressent et maltraitent le peuple bolivien, et offensent le premier président indien d'Amérique latine", a déclaré Alvaro Garcia. Avant d'accuser, dans El Deber, "une séquestration impérialiste (...) dirigée par le gouvernement américain". 

    "L'Italie, la France, et le Portugal s'aliènent aux Etats-Unis pour attraper Snowden", titre de son côté El Telégrafo, proche du gouvernement. Une théorie étayée dans le quotidien par les propos du ministre des affaires étrangères, David Choquehuanca. "Ils veulent nous effrayer", a-t-il affirmé. Avant d'ajouter qu'il demanderait rapidement des comptes aux gouvernements concernés, pour ce "délit de discrimination" qui a, selon lui, mis la vie du président Morales "en danger".


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique