• L'Unasur réclame des excuses pour l'escale de Morales

    Plusieurs chefs d'Etat de la gauche sud-américaine ont réclamé le 4 juillet des excuses publiques pour l'escale forcée de leur homologue bolivien Evo Morales après la fermeture des espaces aériens de plusieurs pays européens, dont la France, à la suite de rumeurs sur la présence avec lui d'Edward Snowden, l'ancien consultant de la National Security Agency (NSA), recherché par les États-Unis pour ses révélations sur l'ampleur des programmes de surveillance et d'espionnage des services américains.

    L'appareil, qui ramenait le président bolivien d'un sommet sur l'énergie à Moscou, a dû se détourner sur l'aéroport de Vienne où Morales a passé la nuit de mardi à mercredi. Dans une déclaration commune, les pays de l'Union des nations sud-américaines (Unasur) réclament des explications à la France, au Portugal, à l'Espagne et à l'Italie.

    Le communiqué diffusé à l'issue d'un sommet organisé dans l'urgence à Cochabamba, le berceau de la carrière politique de Morales, ne mentionne pas les Etats-Unis, pourtant soupçonnés par certaines capitales sud-américaines d'avoir fait pression sur les Européens. Evo Morales, qui a regagné son pays tard mercredi avec 24 heures de retard, a indiqué qu'il envisageait de faire fermer l'ambassade des Etats-Unis à La Paz. Le président vénézuélien Nicolas Maduro, a rapporté de son côté qu'un ministre d'un gouvernement européen, dont il n'a pas cité le nom, lui avait dit que la CIA, l'agence centrale du renseignement US, était derrière cet incident. 

    Le Chili, le Pérou et la Colombie, qui entretiennent de bonnes relations avec Washington, ont marqué leurs distances : ni chef d'Etat, ni chef de la diplomatie de ces trois pays n'ont fait le déplacement.


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